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Impact of long-term fencing on vegetation structure and carbon sequestration in arid areas: case study of Sidi Toui National Park, southern Tunisia
The degradation of arid rangelands is mainly caused by overgrazing. Fencing is considered as a key management aspect to restore these ecosystems leading to changes in vegetation and soil structure. However, it depends on intensity and duration of protection. The aim of this study was to evaluate the impact of long-term fencing (more than 25 years) on the soil surface state and vegetation structure. Aboveground biomass and carbon contents were also assessed. Measurements were made using the quadrat point method and phytomass sampling in two defined plant communities: (i) G1 dominated by Anthyllis henoniana (Coss.) Maire and Gymnocarpos decander Forssk. and (ii) G2 dominated by Rhanterium suaveolens Desf. and Stipa lagascae R. et Sch, inside and outside Sidi Toui National park, during spring 2019. One-way analysis of variance (ANOVA) was performed using SPSS software. The main results indicated that under long-term grazing exclosure the perennials density, total vegetation cover and litter increased significantly in G1 and G2. Likewise, a significant increase in total aerial phytomass and aerial carbon content was observed inside the fenced area for both studied communities. However, a negative effect was stated on the annuals density. These results suggest that long-term grazing exclosure appears to be beneficial in aboveground phytomass expansion of arid rangelands and enhancing their contribution to carbon sequestration.
La dégradation des parcours arides est principalement causée par le surpâturage et se manifestent sous forme des changements dans la structure de la végétation et le sol. La mise en défens est considérée comme un aspect clé de la gestion pour restaurer ces écosystèmes. Néanmoins, cela dépend de l'intensité et de la durée de la clôture. Par cette étude on a visé à évaluer l'impact d'une mise en défens à long terme (plus de 25 ans) sur l'état de surface du sol et la structure de la végétation. La biomasse aérienne et les teneurs en carbone ont également été évalués. Les mesures ont été effectuées au printemps 2019, en utilisant la méthode du point quadrat et l'échantillonnage de la phytomasse dans deux groupements végétaux définis : (i) G1 dominé par Anthyllis henoniana (Coss.) Maire et Gymnocarpos decander Forssk. et (ii) G2 dominé par Rhanterium suaveolens Desf. et Stipa lagascae R. et Sch, à l'intérieur et à l'extérieur du parc national de Sidi Toui. Une analyse de la variance à un facteur (ANOVA) a été réalisée à l'aide du logiciel SPSS. Les principaux résultats obtenus ont indiqué que sous l'exclusion du pâturage à long terme, la densité des espèces pérennes, la couverture végétale totale et la litière ont augmenté de manière significative au niveau des groupements étudiés, G1 et G2. De même, une augmentation significative de la phytomasse aérienne totale et de la teneur en carbone aérien ont été observées à l'intérieur de la zone protégée pour les deux groupements. Cependant, un effet négatif a été constaté pour la densité des annuelles. Ces résultats suggèrent que l'exclusion du pâturage à long terme semble être bénéfique dans l'expansion de la phytomasse aérienne des parcours arides et l’amélioration de leur contribution à la séquestration du carbone.
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