Pseudoalpine grasslands of Oiti National Park are degraded due to the interruption of the traditional land use practices including transhumance, periodical burning and firewood collection resulting in the dominance of competitive plants and, especially, the invasion of the dwarf juniper (Juniperus communis ssp. nana). The objective of this research was to study the treatments applied imitating traditional management practices for the restoration of grassland flora. In the autumn of 2013, prescribed burning was applied and after one year an area covered with “wolf” grasses was cut. In addition, an area outside the core of the park that was grazed by sheep was divided into three grazing intensity treatments. In all areas, 33 pairs of protected with mesh wire and freely grazed plots were established in spring of 2015. At the end of the growing period, in July, cover and species composition was ocularly estimated, while biomass was measured in quadrats (2015 and 2016). Except the burning treatment, cutting and grazing did not affect plant cover while species composition was positively influenced especially by burning and cutting that favored low growing species with higher nutritional value (Festuca alpina and F. polita). In contrast, biomass was significantly affected only by burning and grazing. It is concluded that moderate sheep grazing should be legally allowed in the core of the Park including the use of prescribed burning which is very effective in controlling dwarf juniper.

Les prairies pseudoalpines du parc national d'Oiti sont dégradées en raison de l'interruption des pratiques traditionnelles d'utilisation des terres, y compris la transhumance, le brûlage périodique et la collecte de bois de chauffage entraînant la dominance de plantes compétitives et, en particulier, l'invasion du genévrier nain (Juniperus communis ssp. nana). L'objectif de cette recherche était d'étudier les traitements appliqués imitant les pratiques de gestion traditionnelles pour la restauration de la flore des prairies. A l'automne 2013, des brûlages dirigés ont été pratiqués et au bout d'un an une zone couverte d'herbes « à loups » a été coupée. De plus, une zone à l'extérieur du cœur du parc qui était pâturée par des moutons a été divisée en trois traitements d'intensité de pâturage. Dans toutes les zones, 33 paires de parcelles protégées avec des grillages et des parcelles pâturées librement ont été établies au printemps 2015. À la fin de la période de pâturage, en juillet, la couverture et la composition des espèces ont été estimées oculairement, tandis que la biomasse a été mesurée en quadrats (2015 et 2016). À l'exception du brûlage, la coupe et le pâturage n'ont pas affecté la couverture végétale tandis que la composition des espèces a été positivement influencée en particulier par le brûlage et la coupe qui ont favorisé les espèces à faible croissance et à valeur nutritionnelle plus élevée (Festuca alpina et F. polita). En revanche, la biomasse n'a été significativement affectée que par le brûlage et le pâturage. Il est conclu que le pâturage modéré des moutons devrait être légalement autorisé dans le cœur du parc, y compris l'utilisation du brûlage dirigé qui est très efficace pour contrôler le genévrier nain.