Les études concernant les systèmes d’élevage extensifs ont débuté à la fin des années 80, en liaison avec les orientations de la politique agricole. Le suivi d’un réseau de 38 fermes ovines allaitantes en zone défavorisée a montré que les élevages extensifs et herbagers pouvaient afficher des performances économiques élevées grâce à la mise en cohérence du système de reproduction et de l’utilisation, optimisée, des ressources fourragères. Le maintien d’un bon niveau de productivité numérique mais surtout la forte réduction des charges d’alimentation et de fertilisation sont le gage d’une bonne rentabilité économique. Une expérimentation d’extensification par agrandissement des surfaces, de type système, conforte ces observations et a permis d’affiner les connaissance concernant la production et la valorisation de ressources fourragères sous faibles intrants, en soulignant le rôle central joué par les légumineuses.